Thèmes

lundi 15 janvier 2007

Critique, "Le financement de l’Art en Communauté Française", juin 2007

Introduction

Au cours de cette année, nous avons pu admirer beaucoup d’œuvres d’art dans toutes sortes de galeries différentes. Mais, nous sommes-nous déjà demandé comment elles fonctionnaient financièrement ? C’est à cette question que je tente de répondre à travers mon travail.

Les Centres d’Art subventionné

Premièrement, il est utile de comprendre quel est le rôle des centres d’Arts subventionnés. Ils priment la promotion de l’artiste et son expression plutôt que l’aspect commercial.

Ces centres sont entièrement gérés par les communautés (et plus précisément, par le Service des Arts plastiques en Communauté française. Ce service est aussi l’organe compétent pour l’artisanat de création et le design en Wallonie et à Bruxelles. Il joue différents rôles et intervient à différents niveaux).

Quelle serait la différence entre les musées d’art subventionnés par la Communauté Française et les centres d’Art contemporain et les Associations de Promotion subventionnés ?

D’une part, on a les musées d’art subventionnés par la Communauté Française, parmi lesquels on retrouve notamment le Musée des Arts Contemporains de la Communauté Française (MAC’S) qui se situe sur l’ancien charbonnage du Grand-Hornu dans la région de Mons-Borinage. Il a été ouvert en septembre 2002.
D’autre part, on trouve les centres d’art contemporain et les associations de promotion subventionnés, parmi lesquels on peut citer à Liège les Brasseurs ou encore l’Espace Flux.

Depuis 1993, l’espace Brasseurs est situé dans un vieil entrepôt industriel au cœur de Liège et son rôle est de produire, promouvoir et diffuser les œuvres d’artistes plasticiens. Mais ce centre organise aussi des manifestations telles que danse, théâtre, etc.

Quant à l’espace Flux, il se situe rue Paradis, en face du bâtiment des contributions. Il organise des expositions destinées à faire découvrir l’art contemporain. Son atout supplémentaire est qu’il bénéficie d’une revue subventionnée par la Communauté française qui est le « Flux News ». Cette revue est un trimestriel de 32 pages qui parle de l’actualité de l’Art contemporain aussi bien en Belgique qu’à l’étranger.

Les galeries privées

Contrairement aux Centres d’Art subventionnés, les galeries privées sont plus considérées comme un « business ». L’aspect commercial est au centre des préoccupations puisque les propriétaires de galeries privées vivent des ventes d’œuvres d’Art. Toutefois, la galerie se donne également un rôle culturel en laissant l’entrée gratuite à tout public.

Ici, le galeriste propose à un artiste, dont le travail l’intéresse (ou parfois le chamboule!), d’exposer en son lieu. Lorsqu’une œuvre d’art est vendue, la galerie prend un pourcentage sur le prix de l’œuvre.

Quant à l’artiste, il doit, sur le prix de l'oeuvre moins la part de la galerie, payer une somme à l’Etat et rembourser le matériel qu’il a utilisé pour créer l’œuvre avant de se payer
.
Par Julie Jaspar

Aucun commentaire: