Thèmes

samedi 24 mars 2007

Découverte, Claire Mambourg, Espace Flux, Liège, mai 2007

"La valeur des choses", Claire Mambourg


Dans l’exposition de Claire Mambourg présentée dans l’Espace Flux, certaines œuvres nous renvoient à la vie.

On peut voir les tomates éclatées comme des cœurs à vif, les catétaires entrelacés comme deux chemins qui se prolongent de photo en tableau...
La couleur rouge dans les tuyaux fait d’ailleurs référence au sang qui coule dans nos veines, sur fond blanc, ce qui fait paraître un côté net, structuré, voire aseptisé. Un peu trop peut-être...

Par Florie

Découverte, Claire Mambourg, Espace Flux, Liège, mai 2007

Avec « la valeur des choses » présentée chez Flux en avril 2007, l’artiste nous ouvre les portes de son jardin secret et nous livre les clés pour mieux comprendre sa manière de percevoir la vie. Un travail simple, mais authentique.

Claire Mambourg nous fait part de son intimité en nous montrant ses trésors : de multiples bricoles amassées au cours de divers voyages. Leurs représentations peintes sont accrochées dans des cadres ; traces de ces objets comme les souvenirs sont les traces d’un moment de bonheur…
Ces objets nous posent des questions essentielles : à quoi accordons-nous le plus de valeur dans notre existence ? Qu’est-ce qui a vraiment de l’importance ?

Par Cécile

Découverte, Emmanuel Dundic, Espace Flux, Liège, février 2007

"Je rêve d'être à ma place", Emmanuel Dundic


Lors de notre seconde visite chez Flux, nous avons découvert l'artiste liégeois, Emmanuel Dundic. Son travail parle de lui mais également des mots, de la vie, des sentiments et de nous-mêmes.

J'ai particulièrement aimé cet artiste.
D'abord, chez lui, la recherche d'esthétisme, d'harmonie et d'équilibre entre son message et le support de l'œuvre sont prédominants. Et donc, nous faisons face à un travail propre et net qui laisse paraître l'importance des matières pour lui mais également des techniques incroyables et minutieuses de création.
Ensuite, son travail qui nous parle par des supports divers, à la fois de la construction, de la destruction, de la reconstruction, des accidents de la vie, ainsi que de l'écriture est agréable à découvrir. Une sorte de jeu ou le rapport au corps est vraiment perceptible.
Enfin, je dois dire que ses écrits par aphorisme sur un ton sentencieux ou prophétique m'ont particulièrement séduite.

Bref, une expo touchante…

Par Jill

Photo, Emmanuel Dundic, Espace Flux, Liège, février 2007




Découverte, Jean-Pierre Ransonnet, Espace Flux, Liège, janvier 2007

"Déchets d'oeuvre", Jean-Pierre Ransonnet


A l’espace Galerie Flux, on nous présente un artiste, Jean-Pierre Ransonnet dont certaines de ses œuvres datent déjà des années 70-80 mais d’autres ont été imaginées en 2006.

Cette exposition était assez particulière. Il était difficile de se situer dans le temps et dans le type d’art bien qu’on sache que ses œuvres, comme nous l’avons dit plus haut, dataient d’il y a quelques années maintenant. En effet, Jean-Pierre Ransonnet fait évoquer en nous un retour aux choses simples qui je pense est essentiel dans notre existence actuelle. Il faut donc croire qu’à cette époque on était déjà dans un mauvais engrenage.

Bien que ses thèmes soient purement personnels on peut quand même se retrouver dans ses œuvres en tout cas pour ceux qui ont eu l’occasion de vivre une enfance dans une campagne perdue. En effet, on distingue dans ses créations pratiquement que des photos, peintures, collages et dessins de la nature : un rocher, un étang, des rues, des prés, des paysages, ... Jean-Pierre Ransonnet rassemble dans son travail des souvenirs personnels et du vécu jouant ainsi sur l’affectif du public. Ce n’est pas par conséquent une œuvre perturbatrice.

C’est ici que ça se complique. En effet, un travail non perturbateur n’est pas tellement un principe contemporain. Pourtant, la recherche est contemporaine : un travail sur la mort, l’écriture, les sentiments d’angoisse ou de bonheur ou encore les inquiétudes d’un être humain qui aujourd’hui sont des thèmes relativement clichés. On dirait que les créations de Jean-Pierre Ransonnet se trouve à mi-chemin entre l’art moderne et l’art contemporain.

Par Laetitia

Découverte, Jean-Pierre Ransonnet, Espace Flux, Liège, janvier 2007

L’exposition « déchets d’œuvre », de Jean-Pierre Ransonnet, nous a laissés étrangement sceptiques lorsque nous l’avons visitée en ce mois de janvier 2007, à la galerie Flux.

La frontière entre art contemporain et art moderne est si subtile dans les œuvres présentées, qu’il nous est difficile de les classer définitivement. Les thèmes abordés sont universels, bien que présentés comme des obsessions personnelles de l’artiste.

Puisque le côté esthétique ne caractérise pas ce travail, nous nous attendions à être surpris ou à devoir nous poser des questions sur notre société. Peut-être qu’à trop attendre un art étrange et bouleversant, nous avons maintenant du mal à appréhender un travail plus simple mais qui peut également nous grandir.
Par exemple, « Les lieux » est un montage photo original où l’écriture provoque une émotion particulière ou dirige l’imagination face à un cliché de campagne.

En conclusion, même si parfois il faut creuser pour trouver un sens à chaque chose ; les plus beaux trésors ne restent pas indéfiniment cachés.

Par Cécile

Visite de L'Espace Flux, Liège, Belgique

- Espace Galerie Flux ASBL -

Adresse :

Rue Paradis, 60, Liège
Mail : fluxnews@skynet.be
Tel : 04 253 24 65
Ouverture : Du jeudi au samedi de 16h à 19h. Ou sur rendez-vous.

Présentation :

Ce centre d’art contemporain, subventionné par la communauté française, nous présente des expositions très diversifiées. En effet, Lino Polegato dirige seul cet espace et choisit ses artistes selon ses coups de cœur. La ligne directrice est donc surtout émotionnelle. Ajoutons que ce lieu est également le siège du journal Fluxnews, dans lequel nous avons été invités à écrire en avril 2007.

Par Elisabeth