Thèmes

jeudi 15 novembre 2007

Pmmk : musée d’art moderne et d’art contemporain d’Ostende.

Romestraat 11 B-8400 Ostende
Tél. 32 (0)59/50.81.18 - Fax 32 (0)59/80.56.26
http://www.pmmk.be

Situé pas loin de la gare et du centre-ville d’Ostende, le PMMK est installé dans un vaste bâtiment qui, à l’origine, était une grande surface. La place pour exposer les œuvres ne manque donc pas, et le parcours proposé est long et varié. Il est même assez facile de se perdre, tant il y a de salles et de détours. Ce qui est sûr, c’est qu’on en a pour son argent !

Les œuvres se divisent en deux catégories : la collection permanente, accessible tout le temps, et les expositions éphémères qui sont choisies et accueillies à divers moments.
Quoiqu’il en soit, la promesse est tenue : si les œuvres modernes sont des parangons du genre, les travaux contemporains sont bien présents et tout aussi interpellants.
Les émotions et la réflexion du visiteur sont sans cesse sollicitées, et il est possible de découvrir des pièces admirables, que ce soit par leur originalité, leur poésie ou encore leur audace.

A la fin de la visite, une cafétéria chaleureuse accueille le spectateur fatigué et lui permet de tirer en douceur la conclusion de ses découvertes autour d’un bon chocolat.
Un endroit à découvrir d’urgence pour les passionnés !


Cavaleri Cécile (rhéto 06-07)

ARTS DE LA SCENE

La danse et le théâtre contemporains entretiennent de nombreux liens avec les arts plastiques.

En 5ème et 6ème année d'arts d'expression, toute la classe est abonnée au Théâtre de la Place (Liège), pour 4 à6 spectacles. A l'occasion, nous allons également en voir d'autres...

Vous trouverez ci-dessous quelques critiques.

Zelinda et Lindoro
Auteur : d'après Carlo Goldoni Metteur en scène : Jean Claude Berutti du 12 octobre 2007 au 20 octobre 2007


Zelinda et Lindoro vont faire des jaloux…


Le théâtre de la place accueille la fameuse pièce de Goldoni, Zelinda et Lindoro, modernisée par Jean-Claude Berutti et Ginette Herry.

La mise en scène du premier est astucieuse, et mélange les genres. Ainsi, si les coulisses nous sont dévoilées et que les changements de décor se font sous nos yeux, comme dans le théâtre brechtien, le jeu des acteurs s’inspire de la célèbre Commedia dell’arte.
L’interprétation des comédiens est pleine de fraîcheur et d’humour, leur jeunesse et leur enthousiasme attisent l’intérêt.
Les nombreux éléments du décor, mobiles, se transforment sans cesse pour rendre compte des différents moments et lieux où se déroule l’action. Cette subtilité, parfois empreinte de poésie, est un autre des trésors de la pièce qui attirent l’attention.

L’adaptation de Ginette Herry, quant à elle, est simple et claire. Les dialogues s’enchaînent et suivent les mouvements des acteurs. On comprend alors, tout en finesse, l’intemporalité du thème principal qui est le couple et ses problèmes. Les barrières qui se dressent devant l’amour, le mariage avec ses joies et ses difficultés, la jalousie… cela nous concernent tous.

C’est avec un sourire aux lèvres qu’on quitte la salle, charmé de l’innocence et de la candeur qui peuvent encore émaner d’un projet collectif, dans notre monde de brutes.


Cavaleri Cécile (rhéto 06-07)
Espace les Brasseurs - Laurent Impeduglia - septembre 2007


Par Cavaleri Cécile (rhéto 06-07)

Durant le mois de septembre 2007, il était possible de découvrir les œuvres de Laurent Impeduglia en visitant l’exposition « Passage », installée aux Brasseurs.

Le travail présenté est on ne peut plus original et surprenant.
L’artiste nous ouvre les portes de son univers intime à travers ses dessins, peintures et installations, très riches en symboles et en clins d’œil à la culture populaire. En nous parlant de lui, omniprésent dans ses œuvres, il nous parle également de nous, puisque les thèmes qu’il aborde ont une dimension universelle.

En effet, le fil conducteur de l’exposition est la construction de soi, subtilement représentée par de multiples métaphores. Lorsque Laurent Impeduglia érige une tour, trace un chemin, édifie des murailles ou gravit des échelons, ce sont des étapes importantes de la vie qu’il franchit en réalité.
Ainsi, n’y a-t-il pas, dans la langue française, une large gamme d’expressions qui rendent compte de ces changements en utilisant des termes propres aux métiers de la construction ?
Construire son avenir, ériger les bases des savoirs, monter des barricades, s’isoler, enfouir en soi, etc…

J’ai été particulièrement interpellée par le puits au fond duquel il suffit de jeter une pièce pour tenter de réaliser un rêve. Faire un voeu est une vieille croyance qui perdure toujours alors qu’il ne tient qu’à nous de faire des choix qui influenceront le cours de nos vies…
Le radeau perdu entre Liège et ailleurs, quant à lui, représente peut-être L. Impeduglia hésitant, naviguant entre deux eaux…

En sortant des sentiers battus et en usant des souvenirs collectifs de l’enfance, l’artiste nous guide dans un monde fantastique et coloré dont on ressort amusé et… transformé !



Par Fanny Rico Garcia


L’arbre de la vie.

« Tree of life 2007 » : « Make a wish » Laurent Impeduglia.

C’est à nous qu’il appartient de construire notre vie. C’est ce que Laurent Impeduglia a voulu nous faire comprendre en utilisant des symboles.

L’arbre représente la vie. La boîte à outils est la pour nous faire comprendre que nous devons la construire nous-mêmes au fur et à mesure avec les richesses que nous possédons en nous. Pour nous montrer cela, l’artiste utilise un arbuste qui puise son énergie dans la boîte pour grandir et devenir un arbre fort et robuste. Si nous décodons cette métaphore et que nous la transposons dans notre vie, cela signifie qu’avant de devenir grand et fort nous devons d’abord faire nos propres expériences et erreurs. On ne peut pas être grand avant d’avoir été petit.

Tout est blanc, on comprend alors que c’est un symbole de plus car le blanc est la couleur du passage, de la renaissance.

L’arbre n’a plus de feuille comme lorsque c’est l’hiver. Mais au printemps il y a un nouveau départ, l’arbre reprend vie. Il y a une transformation, l’arbuste sans feuille et le blanc sont directement liés. Dans nos vies nous devons faire face à des hauts et des bas, mais il ne faut pas se décourager car il y a toujours un nouveau départ qui s’offre à nous après l’hiver.

Cette œuvre a une place spéciale dans l’exposition car elle est concrète, ce qui la différencie d’une partie du reste des autres œuvres qui sont des tableaux. Nous pouvons tourner autour et l’analyser sous tous les angles. Quant aux tableaux, nous n’avons pas d’autres choix que de les regarder au travers des yeux de l’artiste, car il les représente de la façon dont il les perçoit.

« Tree of life 2007 » est une œuvre pleine de symbole qui nous fait réfléchir sur notre vie, et la manière dont nous devons la construire.