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lundi 28 mai 2007

Découverte, Gary Hill, juin 2007

Gary Hill est né en 1951 à Santa Monica, en Californie. Il est connu pour ses bandes et installations vidéos. Actuellement, il vit et travail à Seattle, dans l’Etat de Washington.

Très tôt, dès ses quinze ans alors que les autres jeunes de son âge se passionnent pour le surf ou le skateboard, Gary Hill va s’intéresser à la sculpture. Ce qui le fascine c’est la transformation de l’acier par la soudure sur des structures métalliques. Ses références à l’époque sont Picasso et Giacometti.

Sa première œuvre vidéo est une sorte de documentaire où il enregistre la réaction d’habitants suite à la performance qu’il vient de réaliser dans les rues de la ville.

Son travail ne se limite pas à ses frontière.En 1988, il réalise par exemple une installation intitulée « Disturbance (among the jars) » pour le Centre Georges Pompidou à Paris. Sa production vidéo s’espace progressivement jusqu’à sa dernière intitulée « Solstice d’hivers » en 1990 pour faire place à des installations.

Celles-ci mettent en relation l’image vidéo, le support de diffusion et la disposition de l’espace. Il questionne le spectateur (qu’est-ce que je montre ?- comment je le montre ?) et crée un nouvel espace d’interprétation de l’image pour le spectateur.

La renommée de Gary Hill devient internationale vers les années 1990 grâce à une succession d’expositions personnelles et collectives ainsi que de participations à des manifestations internationales et à des Biennales d’art.

Ces principales expositions sont :
- au Centre George Pompidou à Paris (1993)
- au Guggenheim à SoHo (New-York 1995)
- au Whitney Museum de New-York (1998)
- au Musée d’Art Contemporain de Montréal (1998)
- à l’Aarhus Kunstmuseum au Danemark (1999)
- à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain (2007)


Gary HILL, “”Remembering Paralinguay” 2000 , avec Paulina Wallenberg-Olsson


« Dans cette œuvre, il s’agit d’une projection murale hypnotique. Ici encore, les installations du vidéaste américain mettent le public au centre du dispositif. Dans leur ensemble, ces travaux centrés sur le corps et son image n'existent que par la présence du spectateur, et parfois éprouvent ouvertement sa perception visuelle et sensorielle. »

J’aime l’expression du visage de Paulina. Je n’ai malheureusement pas eu la chance de la trouver en vidéo mais cette photo est selon moi fort parlante.
Quand je la regarde j’ai différentes sensations. D’abord une angoisse, ensuite une incompréhension. C’est vrai, après quoi crie t’elle ?
Une envie me titille, c’est de faire pareil. Après tout quand rien ne va vraiment n’avons-nous pas envie de crier notre angoisse ? Ce sentiment se ressent de plus en plus dans notre société.


N'aurait-on pas tous le droit de se vider de se sentiment de craintes et d’angoisses?



Par Jill

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