Galerie Frédéric Desimpel :
Rue Bosquet, 4 – 1060 Bruxelles.
+32 (2) 534.84.74.
http://www.galeriedesimpel.be/
Nous avons été bien accueillies dans cette jeune galerie (elle n’a que 2 petites années).
Frédéric Desimpel ne choisit pas ses artistes dans un but commercial mais bien parce qu’ils sont contemporains mais aussi parce qu’ils le touchent.
Pour lui, il doit il y avoir une véritable maturité dans le travail de l’artiste et il doit explorer quelque chose de nouveau, même si selon lui c’est difficile.
Cette galerie ne reçoit pas non plus de subventions.
Lors de notre visite nous avons pu voir l’exposition de Cédric Christie : « icons».
Dans cette expo, il y a un réel questionnement sur notre société de consommation.
La question est : « A partir de quand un artiste devient-il commercial ? ».
Quand on regarde bien ces œuvres, on voit au premier abord de grandes marques, ensuite on distingue des noms d’artistes mondialement connus tel que Duchamp, Miro ou encore Chagall.
L’artiste a dérivé de grandes marques commerciales en mettant à la place de leurs vrais noms, le nom des artistes qui à la base n’étaient pas commerciaux, mais qui avec le temps le sont devenus.
Ces artistes risquent ils d’être réduits à l’état de simple marque ? Comme Andy Warhol l’est devenu. Seul le temps nous le dira.
Cette galerie m’a semblée de loin être la plus intéressante par rapport à la matière vue cette année au sujet de l’art contemporain.
Par Charlotte
Dans cette exposition « Icons » mise en place par Cédric Christie, il y a un questionnement entre les marques et les noms d’artistes. Quand un artiste devient-il contemporain ? Des séries d’icônes sorties de leur contexte habituel sont mises en situation. Elles risquent alors d’être réduites à l’état de marques déposées ou de simples commerçants de produits culturels. Quel est notre part de responsabilité dans cet état de fait ?
C’est dans cette galerie que je me suis sentie au plus proche de l’art contemporain.
Ce qui est intéressant dans le travail de Cédric Christie, c’est le jeu entre les artistes et les marques. Il joue notamment avec le même nombre de syllabes, conserve les couleurs des cartes bancaires...
Il est vrai que quand nous entrons et que nous regardons les œuvres, nous ne prêtons pas vraiment d’attention à ce qui est écrit. C’est par après, que nous réalisons que ce ne sont pas des marques qui sont transcrites mais bien des noms d’artistes !
La question « Quand un artiste devient-il commercial ? » est notamment très captivante. Dans l’art contemporain pouvons-nous dire qu’il existe des artistes commerciaux ? Dans quelques années, le deviendront-ils ? Suivront-ils «l’exemple» de Ben qui était auparavant un artiste pointu et qui est devenu commercial? Pour le bien-être de l’art contemporain, espérons que non !
Par Laura
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